[ géographie | historique | religions | randonnées | photos | forum | Livre d'Or | accueil ]
La musique réunionnaise
Les origines: L'art musical, se retrouve en Afrique comme à Madagascar et on ne peut, se prononcer formellement en faveur de l'une ou l'autre origine. En raison de l'importance première du groupe malgache, on est tenté de chercher du côté de la Grandes île et cela d'autant plus que la richesse et la variété du patrimoine musical malgache sont considérable. |
Le sega: L'étymologie vraisemblable de "sega" dont les premières formes attestées sont "tsiega" ou "tchéga" confirme la probable origine africaine de la danse. |
![]() |
Le maloya: C'est sous ce nom d'origine obscure que le "séga primitif" est encore pratiqué de nos jours. Sous sa forme la plus pure, il semble n'avoir subi que fort peu de transformation externes et obéit en général au schéma suivant qui se retrouve, à quelques variantes près, à Maurice, à Rodrigues et aux Sechelles: |
Le chanteur, qui est le plus souvent également joueur de "bob" ou de "kayamb", lance la premiere phrase en provoquant une réponse de l'assistance ou du moins du reste de la "bande". Cet appel sans accompagnement est ensuite repris avec le soutient progressif de tout les instrument qui, à la différence des chanteurs, contineront inlassablement à fournir un rythme extremement marqué.
Les instruments:
Du côté du séga, on utilise sans doute les mêmes instruments depuis l'origine.
Le rouleur:
La base rythmique
la plus importante est fournie par un gros tambour frappé
à deux mains, l'éxecutant étant assis "à cheval"
sur lui. On ne se livre plus pour fabriquer ce "rouleur"
à un fastidueux travail d'évidement d'un tronc; on se
contente d'employer un ustensile commun: une barrique de
rhum ou de vin qu'on défonce des deux côtés et sur
laquelle on "cloute" une peau de boeuf. Il faut
signaler que dans les Mascareignes, cette forme est spécifique
de la Réunion.
Le sobre: L'arc musical est commun à l'Afrique et aux côtes de Madagascar où il est utilisé par les populations d'origine africaines. Cependant, si, à Madagascar, il peut être pincé, il est toujours, à la Réunion, "battu" à l'aide d'une petite baguette de bambou au nom significatif de "batavek" que l'on tient en même temps qu'un petit hochet, le "kaskavèl". L'exécutant tient la calebasse appuyée contre son ventre et fait varier le son obtenu par la frappe du "batavek" en appuyant plus ou moins fortement.
Le kayamb:
L'instrument le
plus original est le "kayamb", ou plus rarement
"kavia". Sur un cadre rectangulaire en bois,
renforcé par une traverse à mi-longueur, on ficelle
deux cloisons de hampes de fleurs de cannes. A
l'interieur de la boîte ainsi formée, on introduit
graines sèches de "job", de "safran maron",
de "conflor" ou de maïs, bouts de verre, piécettes,
etc..., suivant l'inspiration. Le balancement de
l'instrument mettant en mouvement les graines de
l'interieur, on obtient un son de râclement tout à fait
caractéristique.
Le piqueur: On peut également entendre, dans les groupes de maloya, un petit tambour frappé avec des baguettes: le piqueur, qui est souvent un simple morcau de gros bambou, voire de "fer blanc" quelconque que l'on a écrasé. Cependant, face à ces instruments conservés par la tradition, d'autre n'ont eu sur l'île qu'une existence limitée.
Le sombrère: Il est formé d'un ensemble de plusieurs "piqueurs" montés sur un cadre. Vu sa constitution, il n'a qu'un rôle rythmique.
L'ansive: L'ansive qui a gardé son nom
malgache (antsiva), était utilisée surtout comme trompe
d'appel. Elle est encore bien connue, en particulier des
pêcheurs.
Le timba: Le xylophone dit à la Réunion "timba" semble être d'origine africaine. En effet, s'il existe à Madagascar, où il est nommé "atranatrana", il y est exclusivement réservé aux femmes et aux jeunes filles et se joue à deux.
Mp3
Baster- Lèr l'amour ( 3849 Ko)
réal player
L'assassin Jean Paul Volnay |
Pic
nic chemin volcan Jules Joron |
Servis
Kabaré Baster |
Voleur
canard Jules Joron |
A
cause fifine Jules Joron |
Kaskavel Jean Paul Cadet |